BLAGAJ - vendredi 8 septembre 217

Avant tout, nous voudrions mettre un peu plus de renseignements et photos sur la journée de visite d'hier à Sarajevo.

Nous sommes impressionnés par le nombre de banques (c'est le cas de le dire, à tous les coins de rues, et même plus) ; beaucoup de petits bureaux de change (surtout dans le quartier touristique, évidemment, histoire de faire acheter les souvenirs...

Nous avons donc changé un peu d'euros pour la monnaie du pays (le mark convertible) ; il faut suivre : depuis notre départ, Italie (euro), Slovénie (euro), Croatie (kuna), Bosnie (mark convertible) ; comme nous allons repasser ensuite en Croatie, on a gardé des kunas ; j'ai des compartiments dans mon porte-mannaie pour les différentes monnaies (question d'organisation).

A Sarajevo la vie n'est pas chère ; le café espresso est à un euro ; il est très bon et on vous le sert avec un verre d'eau très fraîche ; ce n'est pas systématique en France.

Nous en avons bu un dans un café sur une terrasse en face de la cathédrale.

Le repas du midi avec spécialités locales et boissons nous est revenu à l'équivalent de 7 euros pour nous deux.

Nous sommes entrés au Musée de la ville, pensant voir des tableaux intéressants ; n'était exposée qu'une série de photos d'Istamboul, certaines salles étant fermées pour tournage (film, télévison, on ne sait pas).

Maintenant, je vais parler de ce qui reste comme stigmates de la guerre. En fait, le centre (très taggé et sale) a été un peu arrangé en ce qui concerne les façades avec les impacts de balles.

Un bout de pignon avec quelques impacts.

La vijecnica (bibliothèque de la ville) a été incendiée avec des obus au phosphore par l'artillerie serbe le 25 mai 1992. Tout a été détruit, il ne restait que les fondations.

Les vestiges conservés en l'état de l'ancienne bibliothèque.

En plus des policiers, nous croisons énormément de militaires (quelquefois avec leurs femmes) ; en fait la caserne est magnifique, en haut d'une colline, appelée le Fort Blanc.

En revenant au terminus du tram pour rentrer au camping, une photo de la place où se tiennent des marchands de livres scolaires d'occasion (entreposés dans des cartons ayant servi aux oranges, bananes, etc.

Une anecdote ; la mosquée jouxtant le camping, nous avons été réveillés les deux matins par le haut parleur de la prière (à 6h40 précises).

Puis ce matin, départ, sous la pluie pour Mostar (la deuxième ville du pays, en Herzégovine). Nous avons trouvé un joli petit camping (plutôt aire naturelle) à la campagne à BLAGAJ (à 12 km de Mostar). Très propre et très bien tenu. En plus, le soleil est revenu.

Nous décidons donc de nous reposer pour l'après-midi et d'aller à Mostar demain matin en bus et dimanche matin, nous irons à Blagaj en scooter car il y a encore de belles choses à voir.

Arrivée sur Mostar.

Au passage, photo de la construction d'une nouvelle mosquée.